15 septembre 2023
Le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) était (il a été remplacé en 2018 par le Comité Social et Economique (CSE)) un organe représentatif du personnel au sein d’une entreprise. Sa mission principale était de contribuer à la protection de la santé et de la sécurité des salariés, ainsi qu’à l’amélioration des conditions de travail. Il était consulté sur diverses questions relatives à ces sujets, comme l’évaluation des risques professionnels, les projets d’aménagement des locaux, ou les changements affectant la santé et la sécurité au travail.
Les missions du CHSCT étaient définies par le Code du travail, aux articles L4611-1 à L4614-16, sont les suivantes :
Le CHSCT disposait de plusieurs moyens d’action pour réaliser ses missions, notamment :
La mise en place d’un CHSCT était obligatoire dans les entreprises de 50 salariés et plus. Cependant, dans certains secteurs à risques (comme le BTP), il peut être requis même pour des entreprises de taille plus petite.
L’absence de CHSCT dans une entreprise où sa mise en place est obligatoire pouvait donner lieu à des sanctions. Les sanctions peuvent varier en fonction de la législation du pays, mais elles peuvent inclure des amendes et, dans des cas extrêmes, l’imposition de mesures d’urgence pour protéger la santé et la sécurité des salariés.
Le CHSCT devait être consulté :
Le CHSCT peut également être sollicité par les salariés eux-mêmes en cas de danger grave et imminent, ou si ces derniers ont des propositions à faire pour améliorer leurs conditions de travail.
A compter de l’année 2018, le CHSCT a disparu, cependant, l’essentiel de ses missions ont été confiées aux membres du Comité Social et Economique (CSE).