22 mars 2025
Dans de nombreuses entreprises, la DSN reste considérée comme un sujet purement technique ou réglementaire. Or, elle constitue le socle déclaratif de toute la politique sociale. Pour les RH, c’est un levier d’engagement et de fidélisation. Pour la direction financière, c’est un outil de pilotage du coût du travail et d’optimisation budgétaire. Aligner les 2 visions devient indispensable.
« Une prime mal déclarée, c’est une charge brute. Un avantage social bien déclaré, c’est un levier RH valorisé. »
Exemple : forfait mobilités mal déclaré = 900 € de charges perdues par an et par salarié.
Elle permet de ventiler précisément : salaires, avantages exonérés, charges, levées d’exonération.
Elle alimente les outils de reporting, le BSI, les tableaux de bord sociaux et les restitutions NAO.
Elle réduit les risques de redressement et constitue une preuve en cas de litige prud’homal ou contrôle Urssaf.
Réaliser un audit DSN partagé RH/paie/finance avec un cabinet externe
Créer un tableau de synthèse des avantages déclarés vs avantages attribués
Intégrer la DSN dans la revue budgétaire RH annuelle
Identifier les points de non-valorisation (avantages oubliés, sous-utilisés, mal déclarés)
Quels gains la DAF peut-elle mesurer via la DSN ?
Les exonérations réellement appliquées, les risques évités, et la bonne ventilation des coûts RH.
La DSN permet-elle de piloter les écarts entre sites ou filiales ?
Oui, si elle est bien structurée. C’est un outil de consolidation sociale puissant.
Doit-on inclure la DSN dans les outils de reporting RH/DAF ?
Absolument. C’est un socle objectif, normé, et interconnecté aux données comptables.
La fidélisation ne se joue pas uniquement sur les salaires. Elle repose sur la visibilité des avantages… et donc sur leur déclaration intelligente. Pour une stratégie sociale efficace, la DSN est un point d’ancrage commun entre RH et DAF.